400 emplois créés dans les Landes grâce à la sidérurgie
Publié le 28 août 2008, mis à jour le 30 novembre 2009 à 10h05, par Camille Decambu
Davantage connu pour sa gastronomie, le département des Landes va devenir un important centre sidérurgique. En effet, l'Espagnol Celsa a prévu l'installation de laminoirs sur la zone industrialo-portuaire de Tarnos (Landes), avec un investissement de 655 millions d'euros sur trois ans. Un des plus gros investissements réalisés dans l'acier français depuis une dizaine d'années.
Cet investissement est « le plus important réalisé ces dernières années en France dans le secteur sidérurgique » indique un communiqué de la région Aquitaine, qui a signé un protocole d'accord avec le conseil général des Landes et l'espagnol Celsa, producteur d'environ 1,6 million de tonnes d'acier par an, soit 100 fois moins que le numéro un mondial ArcelorMittal.
L'accord porte sur la construction d'un laminoir à chaud et d'un laminoir à froid ayant vocation à valoriser le produit extrait des aciéries du groupe. Le groupe Celsa, basé à Barcelone, avait racheté en juillet 2007 les Aciéries de l'Atlantique (Ada), qui ne disposaient pas de laminoirs. L'extension de l'activité sur la zone portuaire sera créatrice d'environ 400 emplois, pour une mise en service prévue d'ici trois ans, a précisé Georges Maignon, directeur des entreprises et des initiatives économiques au conseil général.
Le protocole prévoit que le conseil général mette à la disposition du groupe 17 hectares de terrain sous forme d'un bail à construction, tandis que la région Aquitaine mettra à disposition 20 hectares sous forme d'autorisation d'occupation temporaire. L'investissement devrait s'élever à 655 millions d'euros durant trois ans.
Bruno Poulard
L'accord porte sur la construction d'un laminoir à chaud et d'un laminoir à froid ayant vocation à valoriser le produit extrait des aciéries du groupe. Le groupe Celsa, basé à Barcelone, avait racheté en juillet 2007 les Aciéries de l'Atlantique (Ada), qui ne disposaient pas de laminoirs. L'extension de l'activité sur la zone portuaire sera créatrice d'environ 400 emplois, pour une mise en service prévue d'ici trois ans, a précisé Georges Maignon, directeur des entreprises et des initiatives économiques au conseil général.
Le protocole prévoit que le conseil général mette à la disposition du groupe 17 hectares de terrain sous forme d'un bail à construction, tandis que la région Aquitaine mettra à disposition 20 hectares sous forme d'autorisation d'occupation temporaire. L'investissement devrait s'élever à 655 millions d'euros durant trois ans.
Bruno Poulard
