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Marchés publics: fin des auditions des chefs d'entreprise

Publié le 21 avril 2005

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PARIS, 19 avr 2005 (AFP) - Les auditions des chefs d'entreprise poursuivis
dans la vaste affaire de corruption politico-financière des marchés publics
des lycées d'Ile-de-France, ont pris fin mardi au tribunal correctionnel de
Paris, avec deux dernières dépositions.
Le tribunal doit commencer à examiner lundi la responsabilité des politiques, en commençant par celles de responsables du Conseil régional d'Ile-de-France, notamment son ancien président, Michel Giraud.

Selon l'enquête, le marché des lycées a donné lieu à une entente entre les entreprises, avec l'assentiment du Conseil Régional, qui avait pour corollaire un financement imposé des partis politiques, de droite comme de gauche, à hauteur de 2 % des prix des marchés.

Quarante-sept prévenus sont renvoyés devant le tribunal, dont Michel Roussin, ex-bras droit de Jacques Chirac à la mairie de Paris.

Une partie des chefs d'entreprise a reconnu l'entente tandis que les autres sont revenus sur leurs déclarations comme l'a illustré l'audience de mardi.

"Avant la remise des offres, on s'échangeait nos informations sur les prix ce qui permettait à chacun de se positionner", a reconnu Léon Nautin, directeur commercial de Nord France, soulignant que le système avait bien "fonctionné pour 4 lycées" obtenus par son entreprise.

Entendu après lui, le pdg de l'entreprise Rabot Dutilleul, Jean-Pierre Sternheim, est en revanche revenu sur les déclarations qu'il avait faites à l'instruction et a nié toute entente.

Selon l'enquête, il se serait mis d'accord avec un concurrent, Sicra, pour "ne pas se montrer agressif" sur un marché et il aurait négocié son dédommagement avec la majoration d'un dédit que cette entreprise lui devait sur une autre affaire.

Devant le tribunal, il a imputé cette majoration à une renégociation avec son concurrent n'ayant rien à voir avec le lycée.

Interrogé sur ses déclarations contradictoires, M. Sternheim a déclaré: "J'ai pas dit ce que j'aurais dû lui dire (au juge d'instruction, ndlr). Je lui ai dit ce qu'il a choisi d'entendre".

Seuls deux entrepreneurs ont confirmé le système des 2 %, mettant lourdement en cause Michel Roussin, les autres s'abritant derrière un financement qui aurait été légal et sans lien avec l'attribution des marchés.

Le procès doit se prolonger jusqu'en juillet.


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