Le FMI n'exclut pas une chute de l'immobilier en Grande-Bretagne
pas une forte chute des prix de l'immobilier au Royaume Uni mais juge qu'aux
Etats-Unis par exemple, l'atterrissage devrait se faire en douceur, selon un
rapport publié mercredi.
A partir d'une simulation comparative pour les Etats-Unis et le Royaume Uni, le rapport prévoit un ralentissement lors des prochains 18 mois des prix de l'immobilier américain, en raison essentiellement de la hausse des taux d'intérêt à long terme. Ce schéma se base sur une hausse des taux d'intérêts de 1 point de pourcentage ou 100 points de base dans la période comprise entre mars 2004 et juin 2005. La Réserve fédérale (Fed) a augmenté mardi de 25 points de base pour la troisième fois depuis juin dernier son principal taux directeur qui se situe actuellement à 1,75%.
"L'analyse cependant n'as pas trouvé d'élément probant selon lequel les prix de l'immobilier allaient chuter" aux Etats-Unis, note le rapport. Par contre, le taux de croissance pour les prix de l'immobilier au Royaume Uni devrait ralentir considérablement et l'on ne peut exclure une nouvelle chute des prix", avertit le FMI qui se base sur une prévision d'une hausse cumulée de 140 points de base des taux d'intérêt entre mars 2004 et juin 2005. Toutefois, les chercheurs du Fonds soulignent que le degré d'incertitude de cette prévision est très important. Face au dilemme des banques centrales qui doivent contenir les pressions inflationistes tout en cherchant à minimiser les risques d'un éclatement de la bulle des prix de l'immobilier, le FMI invite ces institutions à reserrer leur politique monétaire "progressivement mais sans tarder".
Prenant l'exemple du Royaume Uni où la Banque d'Angleterre a entamé le mouvement à la hausse depuis quelque temps, le FMI a estimé que cela "maximise l'occasion pour les ménages de s'adapter à des taux d'intérêt plus élevés".