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Les bennes à ordures vont-elles disparaître ?

Publié le 22 avril 2003

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Une société suédoise, Envac, a mis au point, voici quarante ans, un système d’évacuation des ordures ménagères via un réseau souterrain. Les villes françaises étudient sérieusement cette solution
Les bennes à ordures vont-elles disparaître ? - Batiweb
Le problème des concentrations urbaines et nos modes de consommation ont fait apparaître le traitement des ordures ménagères comme un des problèmes majeurs de la gestion des villes. C’est désormais l’un des postes financiers lourds de toutes les communautés urbaines. À ce jour, en France du moins, on n’a gère trouvé d’autres solutions que celle du camion poubelle assurant un ramassage à heure fixe ou non. Notre paysage urbain est ainsi rythmé par le passage des bennes à ordures. En Suède, il y a belle lurette que l’on a substitué le ramassage en surface par celui en sous-sol, suivant un procédé particulièrement astucieux développé par la société Envac. Le système fixe est constitué de canalisations de 50 cm de diamètre qui relient directement les points de dépôt des déchets à une station de collecte, située en périphérie de la zone. Ce système simple permet à tous les habitants d’évacuer leurs ordures dans un réseau de canalisations asservi à des aspirateurs de grande puissance. Le réseau est relié aux édifices collectifs, à des points fixes et à toutes les corbeilles à déchet qui jalonnent les rues. Les ordures arrivent, à 70 km/h dans des containers où le tri est presque entièrement automatisé. À cela s’ajoute, selon les cas, un système mobile où les déchets sont stockés temporairement dans des conteneurs enterrés ou non, avant d’être aspirés par un camion. La distance entre le point de dépôt des ordures et la station de collecte n’excède jamais 3 000 mètres. La vitesse d’aspiration de 70 km/h maintient les parois propres et rend le système quasiment autonettoyant. Les consommateurs trient leurs déchets suivant des sacs de couleurs différentes ce qui permet, à l’arrivée à un lecteur optique d’effectuer leur sélection. L’obstacle à la généralisation dans notre pays d’un tel système, on s’en doute, c’est son prix. Pour un système fixe, il faut compter entre 1000 et 1500 euros par foyer. Pour un système mobile, de 800 à 1200 euros. Si les grands centres urbains comptent aujourd’hui nombre d’immeubles dotés de vides ordures, l’installation de nouveaux réseaux souterrains de canalisations exige néanmoins des investissements conséquents que les grandes communes hésitent à réaliser. Aujourd’hui, le système semble cependant bien approprié aux communes moyennes. À ce jour, seule la ville de Grenoble est équipée d’un tel système, depuis 1972, et ce à la grande satisfaction des usagers. À l’heure des économies d’énergie et du recyclage, de nombreuses municipalités se déclarent prêtent à franchir le pas.

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