Le pèlerinage de Compostelle désormais disponible en 3D
Spécialisée dans la création de cartes topographiques en 3D, la société néo-zélandaise Geographx a créé sur papier plastifié/indéchirable 30 cartes du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle. En utilisant des données numériques pour réaliser ces cartes, cette PME cartographique est parvenue à produire un effet saisissant en allant jusqu’à la représentation d’un relief en 3D.
« Quand j’ai commencé mon pèlerinage, j’ai constaté les différences entre les guides et les cartes en ma possession grâce à la réalité écrasante du chemin lui-même. La déception s’est présentée tout de suite et a duré tout le long du périple » explique le directeur de l’entreprise Camino Downunder, qui organise des ateliers pratiques pour les pèlerins. D'où la nécessité de fabriquer des cartes pouvant améliorer l’expérience du marcheur au quotidien, et la rencontre avec Geographx.
Une nouvelle édition tous les deux ans
Après deux ans de recherche et d’essais sur le chemin avec des pèlerins australiens en utilisant ces cartes 3D, la PME a pu réaliser des cartes comportant chacune une page d’accompagnement avec la liste des hébergements et points de restauration selon un système de recommandation visuelle. Soit la combinaison de trois textes combinés en une seule source ne pesant que 101 grammes !
L’échelle est de 1:100.000, permettant au pèlerin de faire facilement ses calculs, sachant que les lignes blanches horizontales sur chaque carte sont à deux kilomètres de distance précise les unes des autres. A noter qu'il est prévu de renouveler ces cartes tous les deux ans avec une nouvelle édition.
Le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle date du 9ème siècle et signifie le dernier voyage de l’apôtre (Saint) Jacques dont les reliques sont gardées dans la crypte de la Cathédrale à Saint-Jacques-de-Compostelle – la capitale galicienne espagnole. Ceux qui font le pèlerinage, en commençant à Saint-Jean-Pied-de-Port, marchent près de 800 km pour atteindre la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle. |
Plus d’information : http://www.caminodownunder.com/
Laurent Perrin