Plus de 60 % de croissance pour Schöck
La prise de conscience collective face aux enjeux environnementaux liés au bâtiment et l’établissement de la norme BBC comme standard de construction sont les principaux facteurs expliquant la croissance de l’ensemble du marché des rupteurs de ponts thermiques. Le nombre de mètres linéaires de rupteurs Rutherma® commercialisé en France a augmenté de plus de 60 %. « Nos perspectives d’ici la fin de l’année sont très encourageantes et nous devrions atteindre 70 km de rupteurs implantés sur l’année 2010 contre 45 km en 2009 » indique Schöck dans un communiqué.
Selon Raphaël Kieffer, Directeur de Schöck France ette forte augmentation s’explique notamment par la prise de conscience d’un nombre croissant d’acteurs de la construction et par la récurrence des commandes passées par les clients. « Au-delà des performances de notre gamme de rupteurs Rutherma®, nous nous réjouissons de voir que notre politique commerciale fortement orientée sur le service porte ses fruits. En effet, nombre de professionnels ne sont pas encore familier des technologies de rupteurs. Notre rôle est de les accompagner », précise Raphaël Kieffer.
Le changement d’approche, avec notamment le développement de l’isolation thermique par l’extérieur, se traduit concrètement par une augmentation du taux de pénétration des technologies de rupteurs de ponts thermique qui représentent aujourd’hui plus de 10 % du marché global de la construction contre 2 % il y a encore 3 ans. Pour Raphaël Kieffer, « cette croissance confirme la nécessité de poursuivre et de renforcer les démarches d’information concernant la rupture de ponts thermiques ».
De manière générale, les déperditions liées aux ponts thermiques représentent 30 à 40 % des déperditions par les parois d’un immeuble collectif. Sachant qu’un mètre de ponts thermiques non traité en France représente environ 5 Kg de CO2 supplémentaires rejetés par an, un immeuble R+3, comprenant 700 mètres de ponts thermiques non traités entraînera une surconsommation de 3,4 tonnes de CO2. Avec la mise en place de la taxe carbone, cet argument prend une dimension significative.
B.P