Les Équipements de protection individuelle améliorent-ils le bien-être au travail ?
Mis à jour le 14 novembre 2016 à 17h11

Or, 3M, entreprise spécialisée dans la distribution de composants électroniques, électromécaniques et industriels, s’est justement intéressée au rôle tenu par les Équipements de protection individuelle (EPI) dans les problématiques liées au bien-être au travail.
Dans ce sens, une enquête a été menée en juillet dernier auprès par l’Usine Nouvelle auprès de 153 professionnels du secteur, qu’ils évoluent aux pôles hygiène sécurité environnement, production ou direction. Verdict : plus de 78% des répondants affirment que les EPI des salariés améliorent leur bien-être au travail.
Un constat qui reste nuancé
Néanmoins, « le sentiment d’évoluer dans un environnement sécurisé » reste loin derrière le top 3 des « éléments qui contribuent au bien-être des salariés ». En effet, « l’ambiance au sein de l’entreprise » (77%), « l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle » (66%) et « l’intérêt pour la mission » (61%) ont été largement plébiscités parmi les réponses proposées.3M note également que les sondés pour qui les EPI n’améliorent pas le bien-être au travail considèrent que « ces derniers sont encore perçus comme contraignants et peu confortables, raison pour laquelle des solutions de protection collective leur sont préférées. »
La réglementation, garantie d'une bonne politique SST ?
Pour la majorité des sondés (79,7% d’entre eux), la réglementation en matière de sécurité au travail est néanmoins perçue comme une opportunité. « Au-delà de l’amélioration de la santé de leurs salariés, [les directeurs ayant répondu à l’enquête] souhaitent également que ces équipements améliorent l’efficacité, la productivité et la performance de leur entreprise », précise 3M.D’autre part, plus de 88% des cadres et dirigeants du secteur de l’industrie estiment être matures quant à l’utilisation des EPI. En pratique, 3M observe que seulement 60% des entreprises interrogées respectent réellement la mise en place de leur politique de sécurité. « Il faut rappeler qu’en cas de problème majeur, la responsabilité pénale de la direction sera engagée. Il est incroyable d’imaginer qu’aujourd’hui, une entreprise française du 5 prend ce risque », conclut Marion Carrasco, chef de marché protection respiratoire de 3M France.
F.C
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