Le cumul du PTZ et du CITE réjouit les professionnels du bâtiment
Les professionnels du bâtiment peuvent se raccrocher à un nouvel espoir de relance de leur activité. La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a annoncé le cumul possible de l'éco-PTZ et du CITE, deux dispositifs d'aides financières pour réaliser des travaux d'économies d'énergie.
Un « nouveau coup de pouce bienvenu », selon la FFB. « Après l’homogénéisation de la liste des travaux éligibles au CITE et à l’éco-prêt à taux zéro, une mobilisation renforcée de l’ANAH en 2016, ces nouvelles annonces viennent renforcer l’arsenal qui doit permettre de gagner le combat de la transition énergétique », peut-on lire dans un communiqué de la Fédération.
L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) permet, comme son nom l'indique, de bénéficier d’un prêt à taux zéro pour un montant de 30 000 euros maximum. Les travaux doivent cependant être réalisés par des entreprises RGE ( Reconnu Garant de l’Environnement).
« Les conditions de ressources qui étaient imposées jusqu’à présent pour pouvoir cumuler les deux principes d’aides fiscales aux travaux de rénovation énergétique – CITE et Eco-PTZ – limitaient beaucoup trop l’utilisation de ces dispositifs. Nous nous réjouissons de l’annonce de Mme Royal qui devrait contribuer à lever ce frein et donc permettre de redynamiser les demandes de travaux », explique Patrick Liébus, président de la Capeb, la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment.
Un éco-prêt complémentaire en juillet
« L’ouverture à tous les ménages du cumul de l’éco-prêt à taux zéro et du crédit d’impôt transition énergétique est indéniablement de nature à faciliter le financement des projets de tous les ménages souhaitant réaliser des travaux de rénovation énergétique », relève la Capeb. « Cette annonce est d’autant plus positive qu’elle s’applique rétroactivement à toutes les dépenses engagées depuis le 1er mars », ajoute-t-elle.
La Confédération note également avec satisfaction l’entrée en vigueur, à partir du 1er juillet 2016, de l’éco-prêt complémentaire. Cette optimisation permettra aux ménages ayant eu déjà recours à un éco-prêt sans pour autant avoir utilisé la totalité des 30 000 euros mobilisables, de pouvoir bénéficier d’un éco-prêt complémentaire pour financer de nouveaux travaux de rénovation énergétique.
Selon la Société de Gestion du Fonds de Garantie de l'Accession Sociale à la propriété, le montant moyen emprunté est de 17 400 euros.
C.T
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