Immobilier : du mieux en 2010 mais une année 2011 difficile
L'année 2010 a-t-elle été l’année de la reprise pour le secteur de l’immobilier ? En tous cas, 115.000 ventes ont été enregistrées, contre 106.000 en 2009, soit 8,5 % de plus d’une année à l’autre. « La demande a été stimulée par des taux d’intérêt historiquement bas et des avantages fiscaux à l’investissement locatif exceptionnels, portant les ventes aux investisseurs à 63 % du total », explique le groupe Promogim dans une note de conjoncture.
Mais de son côté l’offre a peiné à se reconstituer. Les mises en vente du premier trimestre 2011 ont ainsi été inférieures de 11 % à celles du premier trimestre 2010. L'année 2011 s’annonce donc difficile. « Parce que les deux principaux moteurs du marché, les taux d’intérêt et les avantages fiscaux, sont moins favorables et que les hausses de prix (+7 % en 2010) ont obéré la solvabilité des acheteurs », complète le groupe de promotion - construction résidentielle.
Ajoutons à cela une inflation des prix de revient - qui devrait entraîner de nouvelles hausses de prix - et une offre qui a du mal à se renouveler à court terme. Résultat : les ventes en 2011 devraient subir selon Promogim une baisse de l’ordre de -5 % à -10 %.
L.P