Côté Sud, le long d'un boulevard, il revêt l'aspect d'un R+4 monolithique et longiligne. En façade Nord/Est, il dévoile une «colline» composée de maisons enchevêtrées qui rappellent celles de la ville. Cette architecture vernaculaire est revisitée de manière contemporaine avec une enveloppe qui marie subtilement le béton et le zinc QUARTZ-ZINC®. Cet aspect de surface, lumineux et durable, évoque l'univers minéral et sied à ce paysage malouin où l'ardoise règne traditionnellement ! Pour cette construction d'envergure, l'entreprise de couverture QUEMARD a mis en œuvre des solutions sur-mesure VMZINC® : |
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- - 1 500 m2 de VMZ JOINT DEBOUT installés à la verticale en couverture et façades pour donner de la légèreté à l'ensemble de l'ouvrage. Rapide et facile à poser, cette technique du joint debout assure une jonction discrète et esthétique qui contribue à l'harmonie d'ensemble.
- - 1 430 ml de chéneaux, gouttières et descentes qui permettent de gérer les eaux pluviales. Les habitats étant comme «superposés», l'Atelier LOYER a réalisé en amont des dessins détaillés pour que les tracés des évacuations d'eaux pluviales soient rigoureusement respectés.
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⟐ DU ZINC POUR ACCROCHER LE CIEL |
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Dans un environnement où l'ardoise est omniprésente, c'est la convergence de critères multiples qui a conduit l'architecte au choix du zinc. Il a sélectionné le QUARTZ-ZINC®, une teinte gris clair patinée et satinée qui «accroche mieux le ciel de Bretagne. Par beau temps, elle offre du contraste, et les jours de grisaille, les toitures semblent se fondre dans l'horizon», indique PHILIPPE LOYER. Le zinc habille la majeure partie de l'enveloppe grâce à une disposition du Plan Local d'Urbanisme (PLU) qui exige la mise en œuvre d'une toiture en pente sur 70 % de la couverture. Ce matériau recouvre totalement les «maisons sur le toit» occupant le niveau d'attique, et les «cabines» de la façade Nord. Chéneaux et pignons s'alternent en façades. Ce jeu, qui anime la volumétrie du bâtiment, fait écho à la diversité des habitats malouins. Cette variation facilite l'intégration de cet ensemble moderne dans un contexte traditionnel. |
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⟐ L'EAU DE PLUIE GÉRÉE PAR LES SOLUTIONS ZINC |
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| | L'enchevêtrement des toitures et des terrasses constitue également un facteur qui a favorisé l'emploi du zinc. «Dans ces typologies complexes, les eaux pluviales doivent être parfaitement gérées. Pas question de déverser l'eau sur la terrasse du voisin du dessous !», observe PHILIPPE LOYER. L'eau est ainsi conduite jusqu'au sol, dans une citerne de 100 m3, par un réseau continu de chéneaux et de gouttières, entièrement réalisé en zinc. L'entreprise de couverture QUEMARD a effectué un travail soigné en proposant des solutions sur-mesure qui répondaient à tous les cas particuliers inhérents à la typologie spécifique du projet. |
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⟐ PRIORITÉ AU SOLEIL |
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Si les «simili-cabanes» en zinc de la façade Nord semblent avoir été construites au fil du temps dans la tradition d'urbanisme vernaculaire, l'examen de la coupe révèle une organisation des étages en gradins. Cette typologie, inventée dans les années 1920 par l'architecte HENRI SAUVAGE, apporte une lumière naturelle à tous les appartements exposés au Nord-Est grâce au retrait progressif des niveaux et au jeu de décalages des étages. |
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Pour démontrer que les habitants bénéficieraient des rayons solaires, en toute saison, le maître d'œuvre a réalisé une maquette en carrés de sucre et placé un éclairage simulant le soleil. L'expérience a été concluante : l'hiver, les rayons solaires horizontaux entrent en profondeur dans l'épaisseur de la CRÉDIT PHOTO : ARCHITECTE ATELIER LOYER façade Sud, dotée de terrasses de trois mètres de large. Dès que le soleil remonte à l'horizon, ces rayons atteignent les terrasses séparant chaque maison en façade Nord/Est. |
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Cet immeuble gradins génère un vide en son centre, qui accueille les parkings en rez-de-chaussée, des caves et locaux à vélos au premier étage. Le décalage des niveaux a engendré une déviation des gaines d'évacuation des eaux usées, qui ne peuvent plus se superposer. Il en résulte une hauteur sous plafond de 2,70 m dans chaque appartement, contre 2,50 m dans une opération dite «classique». Un véritable gage de confort pour les occupants. |
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