La modélisation des données du bâtiment (BIM) sera rendue progressivement obligatoire pour les équipements de l'État à horizon 2017, et elle devrait rapidement se généraliser à l'ensemble du secteur du bâtiment.

BIM, base de données des éléments constituants un bâtiment

Concrètement, la maquette numérique contient une représentation graphique d'un bâtiment et une base de données identifiant tous les éléments qui le composent. Elle est utilisable autant pour les constructions neuves que pour les rénovations, par les grandes entreprises comme par les artisans ou les gestionnaires de patrimoine. « Pour être efficace, souligne Anne Muller, cheffe de produits formations techniques à AFNOR Compétences, le BIM a besoin de la collaboration de tous les acteurs de la filière : maîtres d'ouvrage, architectes, ingénieurs, chefs de programme… »

Pour la construction, AFNOR Compétences propose deux formations :

• ⟐ « Utiliser le BIM dans son projet de construction », présente en une journée les fondamentaux de la maquette numérique.
• ⟐ « BIM manager Conception construction », est certifiante et dure 6 jours. Plus approfondie, elle s'accompagne notamment de témoignages et de retours d'expérience de projets BIM.

BIM et gestion de patrimoine

Les gestionnaires de patrimoine également sont concernés par la maquette numérique (assureurs, facility et property managers, asset managers…). En interrogeant la base de données d'un système d'information patrimonial (SIP), ceux-ci ont accès à la nature de tous les éléments (murs, gaines, conduites, systèmes énergétiques…) d'un bâtiment, mais aussi à leur historique.

Outre deux formations d'une journée, AFNOR Compétences propose une formation certifiante :

• ⟐ « BIM Manager Gestion », répartie sur six jours. « À son terme, le manager de données patrimoniales peut utiliser le BIM dans une gestion optimisée et adaptée aux spécificités du bâtiment », explique Muriel Picard, chef de produits Formations énergie, bâtiment, villes durables à AFNOR Compétences.

La modélisation numérique du bâtiment devrait déboucher, à l'horizon 2025, sur la création d'une « carte vitale », qui recensera les données collectées tout au long de l'existence d'un bâtiment.

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