Samaritaine : la demande d'annulation du permis de construire rejetée
Fermée depuis 2005, la Samaritaine fait l'objet d'une rénovation majeure, qui doit déboucher sur l'ouverture d'un nouvel espace. Celui-ci comprendra de nouveaux commerces, un hôtel de luxe Cheval Blanc, des bureaux, une centaine de logements sociaux et une crèche. L’association s'inquiétait notamment de la transformation du bâtiment et du respect des règles d'urbanisme.
Début juillet 2013 le tribunal administratif de Paris, saisi en référé, avait rejeté le recours de l'association, qui s'était ensuite pourvue devant le Conseil d’État. Le 5 mars, la plus haute juridiction administrative française a annulé l'ordonnance de juillet et renvoyé l'affaire devant le juge des référés du tribunal administratif de Paris.
Dans son jugement rendu vendredi, le tribunal administratif a notamment estimé que ce nouveau plan d'occupation n'était pas incompatible avec le schéma directeur de la région Île-de-France, qui prévoit, entre autres, la limitation du développement des activités de bureaux dans le centre historique de Paris.
Initialement prévue en 2013, repoussée à 2014, puis 2015, la réouverture du lieu pourrait ne pas intervenir avant 2016 ou 2017. Le projet implique un investissement d'environ 460 millions d'euros et plus de 2100 emplois. Créée en 1870 par Ernest Cognacq, la Samaritaine était à l'origine une petite boutique, devenue, en quelques années seulement, le grand magasin le plus vaste de Paris. L'ensemble est inscrit aux monuments historiques depuis juillet 1990.
B.P (avec AFP)