Les Français se sentent protégés dans leur cocon
Le domicile est souvent considéré comme un lieu de tranquillité et d’harmonie, permettant à la fois de se ressourcer et de s’isoler du monde extérieur. Pour autant, ce cocon n’est pas invulnérable : 15% des Français interrogés déclarent avoir été victimes d’un cambriolage. Le cambriolage est la plupart de temps perçu comme une expérience traumatisante, une intrusion insupportable dans son espace personnel, une véritable agression. Les comportements consécutifs à un cambriolage sont souvent les mêmes pour une majorité de Français : sentiment de méfiance permanent, fermeture systématique des portes, fuite du domicile… Paradoxalement, le choix d’équipements de protection plus performants n’est pas forcément effectué. En effet, seuls 7% des Français ayant été victimes d’un cambriolage, déclarent avoir installé de nouveaux équipements de protection.
Les mesures citées par les sondés pour protéger le domicile sont multiples : alarme, serrure, télésurveillance, porte blindée mais aussi « systèmes D » comme chien de garde, surveillance des voisins… Si tous ces équipements ont plus ou moins fait la preuve de leur efficacité, tous ne servent en revanche pas directement à la « protection du domicile », par exemple : 9% des Français répondent spontanément qu’ils disposent d’une alarme pour se protéger des cambriolages, or l’alarme, par définition n’empêche pas les cambrioleurs d’entrer, son rôle premier étant d’alerter en cas d’intrusion. Si elle peut dissuader les cambrioleurs de pénétrer à l’intérieur du domicile, elle ne suffit donc pas à le protéger efficacement, au même titre que les « systèmes D » décrits précédemment.
Laurent Perrin