Associant les principaux acteurs français de la recherche, de l'industrie et de la finance impliqués dans ce secteur d'activité, Futurol vise à mettre au point et valider industriellement "un procédé de production de bioéthanol par fermentation de biomasse ligno-cellulosique non-alimentaire". Une technologie qui n'en est encore qu'à ses balbutiements.

Le budget prévisionnel de cette opération s'élève à environ 74 millions d'euros pour des travaux s'étalant sur au moins huit ans. Outre sa contribution technique et financière, Total apportera à Futurol son expertise industrielle "dans le domaine de l'incorporation de biocomposants dans les carburants existants", explique le groupe dans un communiqué.

Thermochimie

Futurol complète l'effort de Total dans le domaine du bio-diméthyl éther (DME) mené dans un cadre européen avec Volvo. Il s'ajoute aux travaux menés par le Groupe dans l'exploration des voies thermochimiques de production de biocarburants de deuxième génération (conversion par chauffage et réaction chimique).

"Toutes ces actions illustrent l'engagement de Total à mettre son savoir-faire au service du développement de nouvelles sources d'énergie afin de compléter son offre de carburants et de limiter l'empreinte environnementale de leur utilisation", conclut le groupe.

Laurent Perrin