Performances et facilité de mise en œuvre

La façade F4 se compose de deux couches : une ITE fixée par des platines, pouvant accueillir 95% des parements du marché, puis une ITI, plus classique, incluant le système d’étanchéité à l’air Vario du fabricant. Cette isolation brevetée et sous avis du CSTB offre ainsi des performances thermiques et acoustiques supérieures aux normes BBC et NRA (Nouvelle Réglementation Acoustique). « Au delà de ses performances exceptionnelles, F4 apporte un confort de mise en œuvre jusqu’alors inconnu : les éléments standard sont ajustés à la marge, prédécoupés, prépercés, et livrés par lots exactement sur le lieu de montage, y compris à l’étage » explique Harold Hugonenc, responsable du département Solutions Constructives d’Isover. Le fabricant a donc développé des outils de conceptualisation et une logistique de précision permettant d’adapter les livraisons en flux tendu en fonction des contraintes du chantier. « Les compagnons ayant réalisé les chantiers tests sont satisfait par notre façade en filière sèche car les matériaux sont aisément manipulables et le système ne nécessite pas de formation particulière » ajoute Harold Hugonenc.

Un intérêt économique significatif

Proposée à environ 200 € HT par mètre carré hors vêture, la façade F4 semble compétitive. «  Non seulement nous sommes dans le marché mais en plus nous diminuons mécaniquement les investissements en équipements de chauffage et de climatisation. Le temps de chantier est également réduit de 20 à 25%. Enfin, la finesse de la façade permet un gain de surface habitable de 3% environ. Cela paraît peu, mais à l’échelle d’un immeuble de 30 logements, le promoteur gagne un appartement. Quasiment de la marge nette ! » se félicite Harold Hugonenc.

Les premiers chantiers dès 2012

Déjà une quinzaine de projets seraient à l’étude. « Nous visons en priorité les logements neufs, puis les immeubles de bureaux, en neuf ou en rénovation » dévoile Harold Hugonenc. Les bailleurs sociaux devraient également apprécier cette solution parfaitement adaptée à la rénovation des HLM des années 70, construits sur le mode poteau poutre. « La réhabilitation de bâtiments tertiaires en logements est aussi envisageable. Comme vous le voyez, les applications et les marchés sont vastes » conclu Harold Hugonenc. En toute objectivité, en réussissant à réunir les intérêts des maitres d’œuvre, des maitres d’ouvrages, des architectes, des compagnons, et des financiers, la façade F4 paraît programmée pour le succès.

Olivier Barrellier