A terme, le nouveau port serait destiné à accueillir l'activité des croisiéristes, "tout ou partie" des liaisons maritimes avec la Corse ainsi que les navires de transport de ciment, principale activité industrielle du port de Nice. L'actuelle structure portuaire, enserrée dans le coeur historique de la ville et saturée par la coexistence de ces différentes activités, sera essentiellement consacrée à la plaisance.

La création du nouveau port s'inscrirait dans la constitution à l'ouest de Nice d'un "pôle multimodal" de transport avec, outre la proximité de l'aéroport, situé en bord de mer, et de l'autoroute A8, la création dans le même secteur de la future gare TGV destinée à accueillir, en 2020, la ligne à grande vitesse Paris-Nice.

Depuis plusieurs années, le nombre de croisières au départ du port de Nice décroît régulièrement au profit d'autres ports de la Méditerranée, "faute d'infrastructure adaptée" selon la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) Nice-Côte d'Azur, concessionnaire du port dont la propriété a été transférée au département en 2006.

En 2004, les Niçois s'étaient opposés à un vaste projet d'extension du port, jugé irréaliste dans un quartier aux rues étroites et à la circulation déjà dense.